La colocation, vestige du passé ou tendance d’avenir ?

On a tous en tête l’image d’une colocation. Que ça soit un souvenir de son passé d’étudiant, une image de la série « Friends » ou d’autres colocations plus lointaines des années 60 et son lot de débats et d’excès.

De nos jours, la colocation reste bien présente, principalement pour les jeunes en formation. En effet, dans les villes où les logements manquent et où les prix sont très élevés, la colocation reste un bon moyen de se loger quand on suit un cursus d’apprentissage et qu’on dispose de peu de revenu pour assumer son loyer.

Mais ce mode de logement pourrait revenir à la mode pour d’autres profils. On peut penser aux personnes âgées ou aux personnes seules par exemple. Dans ce cas, l’avantage économique de la colocation vient souvent au second plan et c’est bien un intérêt social qui prévaut.

Pour celles et ceux qui recherchent de la compagnie, une colocation permet de vivre au quotidien en communauté, d’échanger et de partager tant sur un plan intellectuel que des les actes simples de la vie de tous les jours.

Pour les personnes âgées, par ailleurs souvent seules également, la colocation peut également être un gage de confort et de sécurité. Ainsi la solidarité qui prévaut généralement dans une colocation permet aux aînés de profiter de petits coups de main par exemple pour faire quelques courses ou exécuter des tâches ménagères. Elle permet aussi, tout simplement, de ne pas se retrouver en danger en cas d’incident. Finalement ça se rapproche d’un appartement protégé … à moindre prix et avec un côté très humain même si les services offerts ne sont pas forcément les mêmes.

Un détail technique, si vous souhaitez vivre en colocation, précisez bien qui est le détenteur du bail car il sera le seul responsable auprès du bailleur. Analysez l’intérêt d’une signature du bail à plusieurs. Pensez aux règles de la sous-location fixées avec le propriétaire du bien immobilier mis à disposition. En clair, ne négligez pas les aspects juridiques de la colocation.

Une fois les aspects juridiques réglés, il ne reste que le côté humain à soigner.