Ces derniers mois, les médias ont relaté régulièrement que du côté du marché immobilier, la demande était si forte que tous les objets en vente trouvaient preneur. Est-ce véritablement le cas, est-ce que tout se vend vraiment ?
Divers facteurs dopent les transactions immobilières, en particulier les taux d’intérêt négatifs qui incitent à investir dans la pierre plutôt qu’à conserver son argent liquide. Même un rendement limité est plus intéressant que de laisser sa fortune dormir à la banque. La pandémie, quant à elle, a redonné à de nombreuses personnes le goût de la nature et donc de la montagne. Cela a un effet bénéfique pour l’immobilier dans les régions rurales et particulièrement en montagne.
Du coup, peut-on vendre le vieux mazot abandonné de l’arrière-grand-père à prix d’or sous prétexte qu’il se trouve au cœur d’une région magnifique ? La demande ne faiblit pas et les chalets, maisons ou appartements dans les Alpes sont devenus une denrée rare. Ainsi, l’offre immobilière se réduit et de nombreux biens présents sur le marché depuis longtemps ont été vendus. Il est par conséquent possible de se défaire d’immeubles ayant plus de potentiel que de charme… Mais finalement, tout est question de prix. En effet, si le marché est très dynamique, les règles de base subsistent. L’emplacement du bien et ses équipements, les infrastructures à disposition à proximité, etc. influencent le prix d’achat. Tout ou presque se vend pour autant que le montant de la transaction représente le prix juste.
En résumé, c’est effectivement le bon moment pour mettre sur le marché des objets moins attractifs mais attention, si vous souhaitez qu’ils trouvent preneurs, leur prix doit rester raisonnable. Les citadins sont prêts à mettre un peu plus pour le chalet de leurs rêves mais pas à se faire rouler dans la farine.
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